Pour rappel album photos du test accessibilité effectué sans souci ni danger par Charlène Marthon, en fauteuil handicapé manuel, avec son chien Marley sur les genoux https://www.flickr.com/photos/47688962@N07/albums/72157720221367481
Pour rappel mini-vidéo du test accessibilité effectué sans souci ni danger par Charlène Marthon, en fauteuil handicapé manuel, avec son chien Marley sur les genoux https://www.youtube.com/watch?v=ifGtF4qCOxU
Cette hypothèse de travaux pour réaliser une porte automatique, entrainerait un démontage complet de l’enchâssement typique de l’architecture en chalet de l’esplanade Fléchambault, l’adaptation des vitrines actuelles ou leur remplacement pour pouvoir inclure le caisson technique de porte automatique, ajoutez les travaux électriques et de maçonnerie et bien sûr en plus du coût d’une porte automatique sur mesure, celle de l’entretien annuel qui se montait en 2021 à 600€ HT uniquement pour l’entretien, pas pour intervention de dépanneur si besoin.
Hypothèse 2 avec réflexion sur la pose d’une porte automatique, au niveau des actuelles portes sur butées aimantées, avec déplacement latéral vers le pilier porteur qui est recouvert de miroirs, donc à protéger toute la zone pour ne pas créer de risque pour les clients, mais avec accès pour pouvoir dépanner ou entretenir. Changer le caisson d’aération actuel, qui est pour l’heure au dessus des doubles portes en verre. Uniquement possible en changeant en partie les vitrines actuelles. Inutile de vous faire plus de dessins, vous rajoutez toute la partie électrique, domotique, de maçonnerie, les travaux seraient très onéreux et très lourds pour une petite laverie de quartier.
Deux hypothèses techniques irréalisables, de par le secteur doublement protégé, les architectes du Patrimoine ayant validé la solution mise en place par ADULIE SASU, et pas une autre, pour préserver l’environnement de cet immeuble d’architecture ressemblant à des chalets, et par ailleurs l’interdiction de creuser le sol, inscrit dans le règlement de copropriété.
De plus, dans ces deux hypothèses de travaux pour porte automatique, ni l’une, ni l’autre, ne permettrait d’apporter de solution qui rattraperait, mieux que ne l’a déjà réalisé ADULIE SASU, le dénivelé entre le niveau de l’esplanade et celui de l’intérieur de la laverie. Ce ne serait donc pas plus « conforme »
L’exigence de la sous-commission est incompréhensible, sauf à vouloir faire de l’abus de droit, du harcèlement d’administré sur 3 ans et demi (déjà sur les autres dossiers de la 2e laverie créée en 2021 à Jean-Jaurès qui comporte pourtant là bas une porte automatique payée par le propriétaire).
Par ailleurs il est également anormal que la loi ESSOC, en vigueur depuis le 1/7/2021, ne soit pas appliquée ni sur ce dossier, ni au niveau national. Ce dossier comporte pourtant bel et bien une solution d’effet équivalent et permettant l’usage attendu, puisqu’il est démontré en photos, mini vidéos et témoignage d’une jeune femme en fauteuil handicapé manuel, avec son chien sur les genoux, que la laverie est accessible dans les faits.
Il est également anormal qu’au niveau national, les formulaires CERFA correspondant aux démarches pour les demandes d’autorisation de travaux, ou ayant trait à la nouvelle législation urbanisme et construction, disponibles en téléchargement, ne soient pas à jour de la législation en vigueur, sur les sites gouvernementaux et locaux, ne mentionnent toujours pas, depuis 7/2021, la loi ESSOC, les nouveaux articles du code de l’urbanisme, et possibilités d’apporter des solutions d’effets équivalents. La loi ESSOC est pourtant une réécriture complète de la législation sur l’urbanisme et l’aménagement qui apporte une vraie avancée.
Cette loi ESSOC est pourtant bel et bien entrée en vigueur pour permettre de réduire les délais de traitement de dossiers d’urbanisme et éviter des lourdeurs administratives.
Et ce n’est pas parce que les formulaires ne sont pas disponibles, que nul administré ne serait censé ignorer la loi, mais que les fonctionnaires territoriaux rémois et à tous niveaux l’ignoreraient et ne l’appliqueraient pas, et que dans leurs courriers de relance, dans leur communication aux journalistes, ces fonctionnaires territoriaux de la sous-commission accessibilité de Reims avanceraient qu’ils respectent la loi.
Ubuesque ! Alors que toute personne peut accéder à la laverie (en fauteuil, avec une poussette, un vélo, une trottinette, un caddie de courses, sans problème ni danger, ce depuis l’ouverture en septembre 2018 à la laverie, ADULIE SASU est menacée de fermeture ou d’amende, si elle ne donne pas ses bilans pour étude de disproportion financière, alors que la sous-commission refuse de répondre au courrier AR de la présidente d’ADULIE SASU daté du 2/12/2021.
De plus c’est le service communication qui a répondu au journaliste de l’Union, indiquant que « les services de la mairie attendent des documents spécifiques ». La déléguée Catherine Chopart a refusé de répondre, de même que le service urbanisme, et aucune réponse par mail courrier, téléphone, n’a été adressée à ADULIE SASU suite au courrier réponse au leur du 2/12/2021.
Quels « documents spécifiques » ?
Des bilans à étudier, sans savoir ce qui est exigé en travaux, pour chiffrer la disproportion financière ?
En attente de la réception du rapport de la personne de la DDT, qui, selon le courrier de relance de la sous-commission, que « Une personne de la DDT s’est rendu à votre laverie et a confirmé la faisabilité initiale d’aménager un accès conforme » ?
Rapport de visite et des observations faites par la DDT réclamé, mais jamais reçu par ADULIE SASU.
Cette visite a-t-elle eu lieu ? Le rapport n’est il pas envoyé parce que la personne de la DDT était seule ? Car dans un tel cas, ça pose problème, toute visite de local d’entreprise doit être faite par 4 personnes, et si l’une d’entre elle est absente, la visite et le rapport sont invalidés.
La partie du dossier de la laverie pour la sécurité incendie a été validée sans remarque, signe que le système de portes sur butées aimantées ne présente aucun danger ou risque de panique.
Le courrier de relance de la mairie de Reims du 17/11/21, signé par Catherine Chopart, déléguée à l’accessibilité, indiquait « si votre demande de dérogation économique est toujours d’actualité, vous devez impérativement me transmettre vos bilans et comptes de résultats pour que nous puissions retransmettre le dossier à la CCIT pour analyse ».
Ce à quoi ADULIE SASU, dans son courrier réponse du 2/12/2021, demandait, comme c’est son droit, à avoir accès au rapport de la personne de la DDT et à ses observations, afin de savoir si oui ou non ces observations entraineraient de maintenir ou pas la dérogation économique. Sauf qu’aucun rapport de la DDT n’a été communiqué et aucune réponse au courrier d’ADULIE n’a été apportée.
Comment dans un tel cas une analyse de situation économique peut elle être valable, par la CCIT qui plus est ? Alors que pour évaluer une disproportion financière, il faut évaluer d’abord les possibilités techniques, d’où ces descriptifs d’hypothèses techniques ci-dessus, puis les coûts financiers que cela entrainerait et les blocages (règlement de copropriété et décision en AG de copropriétaires, décision des architectes du Patrimoine…), et seulement ensuite les bilans permettraient de voir la situation passée. À cela il faut ajouter le contexte de l’emballement des coûts de matière première et de la construction qui ont pris entre 25 à 30% depuis l’été 2021 et par ailleurs l’augmentation de 30% des coûts de l’énergie, le plus gros poste financier avec l’eau dans une activité de laverie.
Pour évaluer une dérogation économique, seul le Préfet de la Marne, Pierre N’Gahane, est habilité à le faire, aucunement la CCI, surtout si c’est pour juste se contenter de faire cela à la tête de l’administrée que je suis, tête qui ne leur revient manifestement pas.
Par ailleurs ils me menacent de fermeture administrative, ou d’amende pouvant aller jusqu’à 45.000€. Pourtant une fermeture administrative ne peut se faire qu’uniquement après avis de la commission accessibilité et non de la sous-commission.
Ils sont en train de faire le mort aux services de la Mairie de Reims, en attendant la date butoir pour le délai à leur courrier de relance du 17/11/2021, pour pouvoir se contenter de publier un arrêté de refus d’autorisation de travaux, en prétextant qu’ADULIE SASU n’a pas donné ses bilans.
Il serait simple, et sans pointer leurs dysfonctionnements et pressions qu’ils exercent, qu’ils acceptent la solution d’effet équivalent mise en place par ADULIE SASU, solution qui fonctionne très bien et sans danger depuis 2018 ; à la suite de quoi dans un tel cas, ADULIE SASU retirerait sa demande de dérogation économique et le dossier pourrait être validé.
Car mine de rien, faire tous les efforts possibles, pour que tous les publics en fauteuils ou autres handicaps puissent accéder au local et aux services de laverie, et être sans cesse en proie aux tracasseries administratives et sans respecter la loi ESSOC, donc sans respecter la législation en vigueur, ras le bol !
Tous les clients précaires qui ont lu l’article de l’Union (ci-joint) sont inquiets. Ils me demandent comment ils vont bien pouvoir faire pour laver leur linge si ADULIE SASU doit fermer, soit suite à fermeture administrative, soit suite à amende que l’entreprise préférerait liquider l’activité pour non rentabilité, que continuer à être en proie aux traitements iniques des services administratifs qui pendant ce temps paient leurs salariés bien au chaud et sans risque.
Tous ces clients préfèrent ma laverie, car les 7 laveries de mon concurrent direct, et les 2 autres d’exploitants indépendants sont non accessibles aux fauteuils, certaines sont même sans chauffage, porte au large ouverte en permanence, des machines souvent en panne, avec un manque de protection des machines, avec des évacuations de buée de séchoirs au gaz au nez des passants, des marches non peintes contrastantes alors qu’on me l’impose etc etc etc.
Comment sont traités ces dossiers de mes concurrents ? Comment se fait il que c’est uniquement moi qu’on menace ?
Il y a une pente de très forte inclinaison sur toute l’esplanade Fléchambault où se situe la laverie, aucun palier de repos en vue, ça n’a pas l’air de gêner les services de la mairie. Ca a pourtant été la remarque de Charlène Marthon, la jeune femme en fauteuil : « j’ai eu plus de mal à monter la pente de l’esplanade pour arriver à votre laverie que pour y rentrer, là ça a été simple et sans difficulté ».
Le 2 poids, 2 mesures, c’est cela le pouvoir discrétionnaire de l’Administration ? Ce n’est pourtant pas la définition de la loi égale pour tous, ni de ce que recouvre ce pouvoir dont j’ai lu la définition.
Je ne suis que locataire de ce local et que depuis 2018. Comment se fait il que le propriétaire n’a jamais eu l’obligation de mettre le local aux normes, ni la précédente locataire, mais que mon entreprise devrait se voir imposer des travaux de porte automatique en dépit du bon sens, vu les raisons énoncées ci avant ?
Ca a déjà mal commencé quand je me suis rendu au 1er RDV au service d’urbanisme, où j’ai demandé des détails pour remplir la partie des calculs de sécurité incendie et que tout le reste du dossier était déjà prêt avec ses annexes et imprimés en 4 exemplaires et que là les deux personnes qui m’ont reçue voulaient reprogrammer un RDV, alors que tout était bon à traiter, et en ajoutant « surtout ne l’envoyez pas par la Poste, sinon on va devoir l’étudier ». Du coup je l’ai envoyé en AR par la Poste, parce ça ne me semblait pas rassurant une telle réflexion.
J’aurais peut-être du accepter une série de RDV pour bavarder du dossier et faire ami-ami avec l’Administration, ma tête leur serait peut être mieux revenue…
J’ai créé cette entreprise pour faire grandir un projet économique porteur de sens et apportant un service de qualité et de proximité à un public en grand besoin d’un tel service.
Je ne me suis pas payée ni touché de dividende depuis 2018, préférant réinjecter l’argent pour créer une 2e laverie, là où il en manque dans le haut du quartier Jean-Jaurès, et pouvoir à terme embaucher quelqu’un pour m’aider, moi qui fait le ménage, l’entretien machines, la communication, le juridique, le service client, les petits dépannages, l’administratif et j’en passe, j’espère à 60 ans travailler jusqu’à 67 ans et pouvoir prendre une retraite bien méritée.
Mireille Ruinart, dirigeante de la LAVERIE SPEED QUEEN REIMS ST REMI
13 esplanade Fléchambault entrée tous publics
et 6 B rue Chanteraine côté parking et arrêt bus
51100 Reims
Site web LAVERIE SAINT REMI : https://laverie-reims.com
Visite vidéo à 360° de la laverie Speed Queen Saint-Remihttps://www.youtube.com/watch?v=HPmjUmyN6Sc